Nestenn accompagne l'installation de commerces

Pour Charlotte Le Doré, gérante de Nestenn Entreprises et Commerces, le centre-ville reste une valeur sûre, mais les offres sont moins nombreuses que les demandes.

Le commerce reste-t-il dynamique dans le centre-ville ?

Vannes et un bassin touristique et un vivier à l'année, avec un super panier moyen. C'est une ville qui a le vent en poupe. De notre côté, on a récemment installé un atelier de crétaion de bijoux, rue Burgault ; un tatoueur au Petit-Fer, près de la Préfecture ; un négociant d'or, rue de la Fontaine ; le Palais des Epices, rue de la Poissonnerie ; ou encore les Têtes de Meule, qui avaient de grosses contraintes techniques. L'hyper-centre demeure privilégié et le triangle d'or reste toujours délimité par la rue des Halles, la place Henri-IV, la rue de la Monnaie et la place des Lices.

La "crise" durant le Covid est-elle passée ?

Entre les différentes périodes de Covid, la situation a été compliquée. Les banques ne finançaient plus la restauration, les porteurs de projet étaient frileux. Mais, même si la rue du Mené a semblé vide, il n'y avait pas lieu à sinistrose : des affaires étaient faites, mais il faut compter six à neuf mois pour une installation.

Est-ce-que le plus dur, c'est de trouver un emplacement ?

Oui, ils sont de plus en plus rares. Il y a beaucoup trop peu d'offres par rapport à la demande croissante. ON a énormément de porteurs de projets qui veulent le centre-ville. Et il est toujours difficile de trouver des petites surfaces. Plus c'est petit, plus c'est cher. Sauf grandes contraintes, une cellule qui se libère ne reste pas longtemps vide. Les prix restent élevés, mais entre les différences de loyers et de droit au bail, il est difficile de donner un prix moyen.

Source : Ouest-France, article du 20/04/2022, propos recueillis par Nicolas Emeriau.